Gloire aux moutons!
Quand je m'en allait dans ma tenue de
bergère
Pour
aller danser à la foire de Provins
Je
rencontrai un beau garçon dans la bruyère
Qui
chantait gaiement à la gloire des ovin.
Un homme fort bel avec un baton de
buie
Qui
menait ses bêtes à la force de ses mains
On voyait à son aide, toujours auprès
de lui,
Ses deux chiens fidèles, les plus
beaux des plus ardents.
Il était une belle, se rêvant en compagne
À la foire annuelle du conte de champagne
Elle y trouva l'amour pour un joli garçon
Chantant de par les plaines à la gloire au moutons!
Gloire
au moutons!
Quand
je fus en fin à l'entrance de la ville,
J'entendis au loin, le doux chant du
bergerin
Je suivis les notes et j'ai trouvé
mon idile
Le beau pastoureau qui dansait dans
les Jardin.
Je vis danser son corps dans la ronde
des Maries;
De toutes les belles, choisis ma
blanche main;
Me
mena dés lors à la grande hostellerie
Vivre
une amourette que ne vous conterai point.
Gloire
aux moutons !
Jamais
dans les plaine de la champagne pouilleuse
Je ne revis l'homme qui m'avait
preter sa main
Mais demain ma mère, je m'en irai
joyeuse
Pour me marier au plus beau de mes
cousins.
Ainsi fini l'histoire de la belle
ingénue
Qui ne connu qu'un soir le charme
tant voulu
Et l'on ne su jamais pourquoi le beau
garçon
Chançonnait son motet à la gloire aux
moutons!
Gloire à vous belle jeunesses de France, merci pour vos
chanson qui filent le frisson, la joie,
les pleurs et la rage d'un pays à jamais perdu.
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